Publié par : bouteillealamer | août 24, 2010

Je me souviens

J’ai trouvé mon coin d’exil, une terre neuve où le possible ne s’arrête pas à un slogan de campagne, des espaces taillés au ciseau par un sculpteur colossal, des visages étrangement hospitaliers, une vague parenté pétrie d’amour donc de drame. Je me souviens.

Ici on recommence et on se bat, comme un cœur gonflé de lys explosant tout sur son passage, le courage nait des espoirs, la vie appartient à ceux qui se taisent tôt, saisissent le fil de leur destin et le déroulent à l’infini.


Réponses

  1. Bon courage au Canada ! Jolie photo du mur de bougies de l’oratoire, dis-donc 🙂

    • Vous avez-vu cette architecture titanesque au sommet de l’oratoire ? Splendide hein ? Pure déco années 50-60 si je ne m’abuse. Les sculptures du chemin de croix sont également de toute beauté.

  2. si vous parlez bien de l’endroit auquel je pense, disons que si leur gastronomie et leur francais etaient moins terrifiants, on y serait comme des coqs en pate. Bonne chance en tout cas !

    • Le français des Québécois, en particulier le français populaire, est magnifique. Il témoigne d’une extraordinaire inventivité, parfaitement en phase avec le génie éternel de notre langue.

      Les Québécois savent jongler entre le français « normal », ordinaire, fonctionnel, le vieux français qui est le leur, et l’adaptation aux réalités contemporaines de ce dernier, qui les rattache à leurs racines. Le tout dans une même phrase, avec une virtuosité qui met sur le cul.

      Il n’y a rien de comparable parmi le peuple français, hélas, qui perd à toute vitesse sa capacité à maîtriser sa langue — ne parlons pas de l’honorer.

      Bon, le Québec est aussi très fort dans la langue de bois administrativo-managériale politiquement correcte, mais là, tous les pays développés sont à égalité, je le crains.

      Pour la bouffe, euh… oui, bon.

      • ok je suis un tout petit peu de mauvaise foi en ce qui concerne la langue. Effectivement ils utilisent un vocabulaire beaucoup plus varié que le Français moyen, ce qui se voit en particulier dans la presse (même les « journaux » gratuits, c’est dire…). Mais bon sur la grammaire et la syntaxe parfois ils me donnent les sueurs froides (« votre opération a été effectuer » sur un distributeur, « tu veux tu », etc). De plus la langue est très souvent une sorte de traduction littérale de l’américain, ce qui est logique mais surprend tout de même.
        Pour la bouffe ils ont de bons produits (dont ils font n’importe quoi), c’est déjà bien.

    • « Votre opération a été effectuer » : hyper-courant en France. Je vois dix fois pire que ça dans des endroits où ça ne devrait jamais arriver.

      A côté de chez moi, la plaque fixée au mur qui annonce l’entrée d’un lycée indique : « Lyçée machin ». C’est une école privée. On est donc chez l’élite de l’éducation fraônçaise, pas chez les tafioles gauchistes du pédagogisme progressif. Ailleurs, fautes d’orthographe dans une note officielle placardée à la sortie d’une école, signée du directeur.

      « Tu veux-tu » : hahaha, mais ça fait justement partie des québéquismes géniaux. C’est parfaitement maîtrisé et tout à fait cohérent. Rien à voir avec « votre opération a été effectuer ».

  3. bsr

    Tu abandonnes le combat , déjà ? J ‘ai envie depuis quelque temps de faire de même : les Philippines , pays exotique aux 7000 île et des poussières , me tentent et puis Miss Philippine était paraît il très bien classée aux mondiaux de la beauté féminine …

  4. Laissez-moi deviner : Nouvelle-Zélande ? Mayotte ? Terre de Feu ?

  5. Forrest,

    J’aimerais ne pas abandonner mais je vois notre pays s’enfoncer irrémédiablement vers le lumpen prolétariat, celui que Marx qualifiait de « pourrissement passif des couches les plus basses ». Tu l’auras deviné, je suis plus proche de son pessimisme que de la crétinerie béate de Pierre Perret.

    Allez Rob,

    Vous savez déjà, le titre du billet vous mettra sur la piste.

    • Il faut savoir se retirer, prendre des forces et revenir pour des combats; je crois que là où vous étiez en France, vous pourrissiez sur place; je pense que vous avez bien fait de vous éloigner Alibékov.

  6. De Gaulle lui aussi est allé en une terre étrangère puis il est revenu en héros, ensuite par intérêt personnel, il a trahi ses amis politiques en vendant la France aux rouges.

    Déjà Capitaine, il n’était point un guerrier, voir sa capture sur le front de Verdun, son musée attend toujours l’épée d’ officier que les allemands ne lui rendirent pas comme ils le faisaient à chaque officier français ayant eu un comportement exemplaire au feu.

  7. M’est avis que si vous faites ce genre de texte pompier, ils ne tarderont pas à vous virer comme un Rom les Canadiens, il leur faut du réalisme non?

  8. Vous confondez réalisme et pragmatisme Robinet, restez donc dans votre berceuse réaliste-socialiste pour adultes enfants. Dormez-bien !

  9. Oui, je ne bouge pas moi, je suis trop bien ici, vous verrez, vous reviendrez, vous aussi.
    Mais il faudra laisser là-bas les tournures pompeuses; j’ai peur que vous ne confondiez littérature et grandiloquence, (« le cœur gonflé de lys », mon Dieu, il faut oser, même dans la semaine de Suzette, on vous le reprocherait.

  10. oh robin vous savez on s’habitue assez bien a avoir une paix royale tout le temps, a rentrer en jupe a 4h du mat sans probleme, a trouver un appart ou un job en quelques jours… j’ai une question idiote sans doute, mais vous avez quel age ?

  11. « Vous verrez, vous reviendrez aussi ».

    Je n’ai pas attendu vos commentaires moralistes pour voyager et revenir quand bon il me semblait. Je ne compte pas changer de méthode voyez-vous, alors si je crois qu’il est bon de revenir en France, parce que des gens comme Robin auront enfin compris qu’il est vain de penser à la place des autres, et de se prendre pour le centre de l’univers, il est possible que je fasse le chemin inverse en effet.

    « il faudra laisser là-bas les tournures pompeuses; j’ai peur que vous ne confondiez littérature et grandiloquence »

    Je ne confonds rien, laissez donc de côté vos conseils au voyage, ne me dites plus comment je dois gérer ma vie, penser, me comporter, chier, écrire et m’exprimer, oubliez-moi s’il-vous-plait, les assistantes sociales dont les années d’expérience se résument à un chiffre m’ horripilent.

  12. Robin 1 : « Vous n’êtes pas encore parti ? »

    Robin 2 : « Vous reviendrez, vous verrez. »

    En fait, c’est ça, le tropisme totalitaire des Degauche : ils sont persuadés qu’on a besoin d’eux. Ils sont convaincus que, sans leur infinie sagesse et leur moralité supérieure, la Terre s’arrêterait de tourner.

    Ils ne supportent pas l’idée qu’on pourrait se passer d’eux ne serait-ce qu’une seconde.

    C’est vraiment le coq sur son tas de fumier qui est persuadé de faire se lever le soleil.

  13. « Oui, je ne bouge pas moi, je suis trop bien ici… »

    Tu m’étonnes qu’il est trop bien ici !!!
    Ailleurs faut se bouger le cul, la prise en charge sociale à un tel niveau pour un investissement zéro, y à pas, je vois pas.

    Comme les tiques. Qui se gavent en paralysant le porteur.

  14. Vous savez, si on n’exporte que des boutiquiers poujadistes, xénophobes et racistes comme ceux qui fourmillent dans les blogs réactionnaires, la France du siècle des lumières va faire pale figure dans son rayonnement universel.
    J’ai honte, moi aussi, mais vraisemblablement pas pour les mêmes raisons que vous.

  15. Bah non, regardes l’australie ou l’afrique du sud, l’amérique, l’alaska, elles se sont pas construites avec de enculeurs de mouches.
    Ils sont arrivés comme toujours quand le boulot était fait : la route maritime ouverte , le terrain défriché, le port construit, quand les salauds avait affreusement génocidés les gentils sauvages locaux qui ne s’entretuait pas du tout entre eux et qui ne tranchait pas la gorges non, non, que les lieux d’habitations n’étaient pas des tentes ouvertes au quatres vents.
    Après oui t’as des mecs en robe qui viennent te dire que non pendre le voleur de chevaux que tu t’es fait chier a amener, nourrir, reproduire c’est un retour en arrière.
    Que les armes qui t’ont sauvés la vie contre un ours ou la crevure de passage non c’est nettement moins bien qu’un bisounours en uniforme a 20 minutes dans le meilleurs des cas.
    Des philosophes repéchés a l’oral qui t’expliquent que non tu vois ta famille massacré par les indigènes c’est un honneur pour eux (cf Sarte et l’honneur du colonisé…).
    T’as pas a avoir honte, les trucs-en-iste, femministe, humaniste, droit-de-l-hommiste, fumistes, passés une heure d’avion ils font rire là ou t’atterris.
    Considérés comme des gonzesses au sud, des faibles a l’est, totale indifférence en asie, des fléaux en amérique du sud ou des enmerdeurs irresponsables au nord.

    • Hahaha…

      Des mecs en robe… Des philosophes repêchés à l’oral…

      Grandiose. Cela dit, au nord, hélas, si le nord c’est l’Amérique du même nom, des philosophes en robe repêchés à l’oral, y’en a pas mal, et on les écoute beaucoup…

  16. Disons qu’on leur donne beaucoup d’échos en france, ca sert la Cause.
    Maintenant vous quittez New york, ou la Kalifornie, essayez de sortir a un mec qui bosse dans le montana ou qui habite les banlieues de détroit qu’il doit préférer la nourriture spirituelle et « s’ouvrir à a l’autre ». Au bucheron de l’oregon que sa femme est aussi capable que lui ou au fermier du nouveau mexique qui doit faire le tour de ses terres avec le fusil d’assault que l’immigration et ses passeurs armés c’est une chance.
    Ca plait aux artistes genrés de manhattan qui lit le Times, a la psy de westwood, a la folle de Castro mais ceux qui sont confrontés aux élements ou a leurs « semblables » ils faut pas leurs en compter.
    Parlez d’un Chomsky ou assimilé hors d’une université branchouille, vous obtiendrez au mieux un crachat par terre. Courrez vite si vous le faites au Texas ou au Vermont.
    Le 2nd amendement renforcé par le cas heller, les lois anti-immigrationistes avec les groupes de volontaires qui surveillent la frontière avec jumelle et ar-15 en arizona, la sécu-sociale taillée en pièce, ils peuvent gesticuler tant qu’il veulent, faire leurs ravages ponctuels pendant quatre ans quand les républicains ont lassés.
    L’amérique profonde, ca reste l’amérique.

  17. Marchenoir, Ali et A.G., c’est un pur bonheur de vous lire!

    • La Crevette, merci. Ces armes-là nous ont permis de survivre pendant plusieurs millénaires, on ne va tout de même pas s’en priver.

  18. Je viens de faire le tour des popotes de mes camarades français installés au Canada. Le constat est sans appel, Robin et ses amis socialistes ne vont rien comprendre, la dissonance cognitive va battre son plein, Aubry et ses 35 heures seront certainement invoquées, les emplois jeunes aussi, les Droits de l’Homme certainement, mais pas un seul ne compte revenir dans le Paradis Français avant au moins la retraite, pour enfin bénéficier d’un foie gras et d’un vin blanc de qualité à un prix raisonnable.

    C’est très simple, ces derniers préfèrent vivre dans un pays dynamique qui embauche rapidement, paye bien mais est susceptible de virer au quart de tour tout en restant en excellent terme avec son employé, que de pourrir pendant 25 ans dans le même bureau au même grade, entre la plante Ficus Elastica et le poster de l’île Maurice.

    Ici les livreurs de pizza deviennent docteurs et les barmen prennent des cours de pilotage gros porteurs. On demande un crédit (je sais c’est très mal) mais les virages de carrière sont encouragés et sont synonymes d’adaptabilité. Evidemment, il faut se bouger pour travailler, il n’y a pas de soins médicaux aussi performants qu’en France, mais on ne peut pas tout avoir. Ce n’est pas idyllique sur toute la ligne, mais tout ceci constitue vraisemblablement une alternative sérieuse au « modèle » français, qui mérite au moins d’y prêter attention.

    Robin et ses amis redeviendront croyants l’espace d’une semaine en priant de toutes leurs forces, pour que ces Français échouent et reconnaissent piteusement que socialisteland n’a pas d’équivalent en matière de bonheur. L’amertume finira pas les noyer et ils resteront seuls en France entre la mosquée Khomeyni et la médiathèque Gagarine, en se disant à quelques heures de la mort, « quand même, quelle chance de n’avoir que 48 heures d’attente pour être admis aux urgences ».

  19. Dites ?…
    Si ça n’est pas trop indiscret : quelle ville, ou au moins quelle région avez-vous plébicité ?

    signé : Une autre candidate au départ ( mais qui ne connais pas le pays et qui n’a pas trop les moyen de se payer des vacances prolongées pour visiter tout le royaume)

    Merci ❤

    • Véribadgirl : si vous envisagez l’émigration, je ne peux que vous conseiller de visiter le pays visé auparavant. Plusieurs fois.

      Le taux d’échec pour les émigrés français au Québec est significatif. Les autorités d’immigration déplorent que des Français s’installent sans même avoir pris la peine de tâter le terrain auparavant. Si vous ne vous sentez pas bien dans un endroit, vous avez toutes les chances de ne pas vous assimiler (message aux Français comme vouvouzémoi).

      Le Québec n’est pas la France. Ce sont des Américains qui parlent français (raccourci traditionnel, certes un peu caricatural, mais pas faux). Et encore, ils parlent de plus en plus anglais.

    • selon votre age vous pouvez aussi partir un an en reperage en demandant un permis vacances-travail. C’est assez facile de trouver un boulot (faut pas rever par contre, personne ne commence au niveau qu’il avait en france) et il n’y a pas mieux pour voir comment on se sent dans un pays. Sans compter que c’est bcp plus simple a obtenir que le visa de resident permanent.

    • Véribadgirl,

      Ne criez pas trop fort sur ce blog que vous comptez quitter le Francistan, vous risquez d’heurter les certitudes de certains militants du PS de passage ici, persuadés que votre bonheur est entre leurs mains.

      Même conseil que ceux offerts par Marchenoir et e.m, débrouillez-vous pour venir en repérage, c’est le préalable à un projet durable. En basse saison, les vols ne sont pas très chers, essayez d’être hébergée au mieux par des connaissances, au pire dans un hôtel YMCA.

      J’ai le cas typique d’une connaissance française, (un peu fils à papa et insupportable d’égocentrisme) qui a cru que tout lui était dû au Canada, qu’il serait DG sans passer par un job, que son immense savoir bac + 2 serait reconnu de la Colombie-britannique à l’île du Prince Edouard. Résultat : échec cuisant d’insertion et gros coup au moral.

      Pour la province, je ne me suis pas encore décidé, rien de définitif à ce niveau.

  20. Bien oui, Alibekov, je reste persuadé qu’une société moderne, et qui avance, est une société qui privilégie les conditions minima du bonheur de tous, vous semblez préférer une société qui permet aux plus forts d’être encore plus forts, grand bien vous fasse, mais ce n’est pas une avancée, le monde passé a bien montré que cette voie-la, est la voie de l’obscurantisme, de l’inégalité et de l’injustice. Elle fait le lit des révolutions.

  21. votre monde imaginaire est vraiment bizarre robin… ou avez vous vu que la societe canadienne (ou americaine, soit dit en passant) est au bord de la revolution, surtout si on compare avec la situation francaise ?

    Et puis qu’est ce que c’est, les conditions minima du bonheur de tous ? Vous vous rendez compte que d’une part, ca n’a aucune espece de sens, et que d’autre part, attendre de l’etat qu’il assure votre bonheur, c’etait assez vain comme demarche quand meme ?

    Si vous arretiez de reflechir en slogans et ecoutiez un minimum ce qu’on vous dit, vous seriez pas plus con hein.

  22. « une société moderne, et qui avance, est une société qui privilégie les conditions minima du bonheur de tous »

    Parce que vous pensez qu’une société archaïque et qui stagne, est plus apte à assurer un bonheur collectif ?

    Si tel est le cas Robin, je vous encourage a demander votre passeport pour un quelconque pays du tiers-monde, et là vous comprendrez réellement ce que signifie une société qui permet aux plus forts d’exercer leur tyrannie. Vous aurez le bonheur de nager dans un environnement sans travail, sans services de santé, sans police pour vous protéger, et où vous serez contraint de vous prostituer pour ramener un paquet de chips à votre famille. L’incarnation même de l’obscurantisme, de l’inégalité, et de l’injustice selon moi, mais certains lecteurs du Monde y trouveront une « sagesse ancestrale collective dépassant le champ des possibles » ou un truc dans le genre, et essaieront de vous faire gober q’un réfugié Somalien aux Etats-Unis, est d’avantage victime d’injustices, que celui vivant sous la coupe de Sharif Ahmed.

    Etonnante conception du monde qui est la votre Robin, ou les victimes d’injustices américaines demandent l’asile politique au Somaliland, et où les ressortissants de société archaïques qui stagnent, ne souhaitent pas rejoindre les Etats-Unis.

  23. « Parce que vous pensez qu’une société archaïque et qui stagne, est plus apte à assurer un bonheur collectif ? »
    Je ne pense pas qu’en quittant la France vous quittiez une société archaïque. A moins que nous n’ayons pas la même conception de l’archaïsme.
    Dans les sociétés que vous rejoignez, enthousiaste, ces fameuses sociétés qui gagnent où vous vous sentirez bien, je ne crois pas qu’il soit beaucoup plus intéressant d’être pauvre que chez nous. Mais bon, si ça vous convient! Ou si vous le croyez. Ou si vous ne voulez pas le voir.
    e.m, les conditions d’un meilleur bien-être ne sont pas concédées par l’état mais obtenues ou gagnées par la mobilisation de ceux qui les revendiquent.
    En revanche, vous ne cessez-vous de demander de plus en plus de choses à l’état sur le plan de la sécurité, plus d’expulsions de roms, d’immigrés, chasse aux sorcières, etc.
    Le plus d’état, c’est vous.

  24. Robinet, vous persistez a vouloir convaincre des hommes libres qui ont pris leur destin en main a revenir dans les bras de maman-matrice-socialiste. Nous refusons d’etre castrés par un état qui a fait de nous des fiotes incapable de se defendre contre l’invasion de notre pays. J’ai quitté mon pays le coeur brisé mais conscient que si je restais je deviendrais soit fou soit criminel, voire les deux. Tous les compatiotes qui vivent ici realisent au bout d’un an environ, avec effroi, l’horreur du destin auquel ils ont échapés. Meme les gauchiasses bossant pour les administrations francaises locales vendraient pere et mere pour pouvoir rester. Vous avez le droit inalienable de vous exprimer sur Ilys et ici-meme, mais cessez de nous (vous?) convaincre que nous reviendrons. La France n’a qu’un avenir a la yougoslave et je n’ai pas envie de ca pour mes enfants.

  25. Gabriel, Je ne veux pas vous convaincre de revenir, je m’en tape. Vous faites ce que vous voulez, vos haines vous appartiennent. Je ne m’offusque pas que vous partiez, je crois seulement que les raisons que vous exposez pour ce faire, sont indignes et je me permets de vous le dire. Je vais même dire qu’à vous lire, c’est mieux que vous restiez à l’étranger.
    Je constate que beaucoup reviennent, c’est tout. Pas vous, je sais.
    Mais ce sont les meilleurs qui restent, parce que justement c’est peut-être plus dur de rester, on ne construit pas un pays en se sauvant et en crachant sur lui et les types qui y restent. Ce que vous prenez pour du courage ou de l’esprit d’entreprise n’est peut-être qu’une fuite.
    Vous êtes heureux où vous êtes, grand bien vous fasse.

  26. « Dans les sociétés que vous rejoignez, enthousiaste, ces fameuses sociétés qui gagnent où vous vous sentirez bien, je ne crois pas qu’il soit beaucoup plus intéressant d’être pauvre que chez nous. Mais bon, si ça vous convient! Ou si vous le croyez. Ou si vous ne voulez pas le voir. »

    Hallucinant. Le socialiste français qui nous explique ce que pensent les pauvres au Canada ou aux Etats-Unis, alors qu’il n’a jamais mis les pieds en dehors du local syndical de son bureau de la RATP.

    Il ne croit pas que ce soit beaucoup plus intéressant d’être pauvre aux Etats-Unis. Et il a demandé aux pauvres, aux Etats-Unis, ce qu’ils en pensaient, le socialiste français ? Il leur a demandé leur avis, avant de « croire » ?

    Parce que s’il avait posé la question à ce chauffeur de taxi haïtien de New York, qui explique que la situation économique est tellement dure en ce moment qu’il dort dans sa voiture, le chauffeur de taxi haïtien lui aurait répondu que, pour rien au monde, il n’irait s’installer en France.

    Le chauffeur de taxi haïtien, qui dort dans sa voiture contrairement au cuistre franco-socialiste de service qui se gratte le ventre entre la fin de sa pause déjeuner et le début de sa RTT, lui aurait expliqué qu’aux Etats-Unis, n’importe qui peut devenir riche, et que c’est pour ça que c’est un pays formidable.

    Le cuistre socialiste qui vole ses compatriotes du matin au soir et du soir au matin, sans même se sortir les doigts du cul, n’a pas interrogé cette pauvresse américaine, qui « emprunte » du papier cul à son employeur parce qu’elle n’a pas les moyens de se le payer.

    La pauvresse américaine, elle lui aurait expliqué, au cuistre franco-socialiste qui sait tout sur tout sans rien avoir jamais demandé à personne, qu’elle a bon espoir d’économiser dollar après dollar, dans son job, en grillant des hamburgers, pour acheter une voiture qu’elle n’a pas — c’est dire si elle est pauvre, aux Etats-Unis –, ce qui lui permettra de chercher un autre job, un peu plus loin, mieux payé.

    La pauvresse américaine, elle garde l’espoir, elle est résolue à s’en tirer, et elle sait qu’elle y arrivera. C’est ce qu’elle dit, la pauvresse américaine.

    Naturellement, le cuistre franco-socialiste, qui n’a aucun problème de papier cul, lui, va vous dire que ces pauvres, qui, sont bien réels, qui existent effectivement, qui ne sont pas inventés, sont aliénés par le capitalisme, et qu’ils ne devraient pas penser ce qu’ils pensent.

    Que c’est bien la preuve que l’Amérique est néfaste, puisqu’elle est remplie de gens optimistes, volontaires, dignes, courageux, qui bâtissent leur pays sans faire les poches de leurs concitoyens par l’intermédiaire de l’Etat.

    Le cuistre franco-socialiste sait, mieux que le chauffeur de taxi de New York et la flippeuse de hamburgers du fin fond de l’Amérique profonde, ce que le chauffeur de taxi et la flippeuse de hamburgers devraient penser.

    Et il vous l’explique. Tranquillement. Sans honte.

    Et, bien sûr, ce sont les autres « qui ne veulent pas voir ».

    Il ne « croit » pas, le socialiste français, que les pauvres américains pensent ce qu’ils pensent. En effet : le socialisme, ça relève bien de la croyance.

  27. Ah, mon pauvre Marchenoir, vous êtes tellement obnubilé par l’argent, les impôts qu votre vision du monde se hiérarchise à partir du barème d’imposition.
    Certains édifiaient un paradis socialiste, vous construisez un éden capitaliste.
    Moi qui ne sais rien sais toutefois que rien n’est jamais rose dans une société et qu’il y a aussi énormément d’autres choses dans la vie.
    Je relève ça dans vos réponses:

    « Le français des Québécois, en particulier le français populaire, est magnifique. Il témoigne d’une extraordinaire inventivité, parfaitement en phase avec le génie éternel de notre langue ».

    Vous me direz comment conjuguer ce que vous appelez « le génie éternel de notre langue », avec la détestation que vous éprouvez pour les habitants de ce pays (ceux qui restent) et son histoire en train de se faire.

    • C’est très simple, Robin. Je hais ceux qui s’emploient à détruire ce pays, sa civilisation, et en particulier le trésor que constitue sa langue.

      Je hais les traîtres, qui prétendent défendre la France tout en la dissolvant de l’intérieur, comme des parasites.

      Ca crève les yeux, pourtant. Il faut être un gauchiste dans votre genre pour avoir besoin d’une explication.

      Au fait, vous n’avez pas répondu à ma question : vous êtes un Français de souche, ou un zimigri ? Vous êtes « simplement » un étranger qui a trahi l’hospitalité de la France, un envahisseur banalement malhonnête et salopard, ou bien un traître complet, abouti, qui renie les sacrifices que ses ancêtres ont fait à son intention, et travaille au malheur de sa descendance et de celle de ses concitoyens ?

      Quant à l’argent, ce sont les socialistes dans votre genre qui en sont obsédés, derrière leur façade hypocrite et leur air de ne pas y toucher. Ce sont les socialistes qui répètent à l’envi que tout problème social est une question de « moyens », et qui dénoncent le fascisme derrière toute défense de l’identité nationale et de l’héritage civilisationnel.

      Ce sont les gauchistes qui prétendent que la délinquance immigrée est dûe à la « pauvreté », et que les moeurs n’y sont pour rien.

      Donc ne venez pas me casser les couilles avec l’argent, hein. Revenez quand vous vous serez fait greffer un cerveau. Je suis sûr que la Sécurité sociale, que le monde entier nous envie, a prévu une allocation dans ce but, pour les défavorisés dans votre genre.

      • Pendant que vous y êtes Robert, demandez-lui son âge, parce qu’un adulte fini et normalement constitué, ne peux pas raisonner comme un étudiant couillon et prétentieux. Il y a trop de slogans derrière Robin, beaucoup de généralités moralistes, d’indignations grotesques mais jamais d’arguments au bout du compte.

  28. @Robin des bois
    « Vous me direz comment conjuguer ce que vous appelez « le génie éternel de notre langue », avec la détestation que vous éprouvez pour les habitants de ce pays (ceux qui restent) et son histoire en train de se faire. »
    Décidément, vous déformez tout vous.
    Où avez-vous vu de la détestation pour les Français qui restent dans les propos de ceux qui sont partis et ceux qui voudraient bien partir?
    Ils détestent juste ce que la France est en train de devenir et pensent qu’elle est en train de se défaire, non de se faire. A l’image de son histoire, que l’on n’apprendra désormais plus à l’école publique et gratuite. Tout comme on n’y apprend plus le Français parlé et rédigé, les langues étrangères ni les disciplines dites d’éveil. mais c’est une autre question.
    Ce pays, d’aucuns veulent très clairement le détruire dans ce qu’il était. On l’efface, on efface son peuple et ses traditions en les remplaçant par d’autres, que vous semblez préférer. Mais pourquoi ne pas vivre avec eux chez eux, selon leurs coutumes? Pourquoi chez nous?
    Nous n’avons pas d’autre « chez nous » et tout le monde ne peut se permettre de faire l’effort consenti par nos amis vermicelle et vermicelle bis, comme dirait Robert Marchenoir.
    Ils ne seront jamais chez eux ailleurs, ils veulent juste ne plus assister au naufrage. Ils l’observeront de loin et la mort dans l’âme. Ils feront leur vie là-bas et je les en félicite et les envie. Saluez plutôt leur courage au lieu de critiquer leur démarche, que vous ne comprendrez jamais, parce que vous refusez de voir clair dans ce qui se passe chez nous.

  29. En fait, émigrer quand on est français, c’est une décision digne et courageuse : c’est une façon d’adopter volontairement le statut d’immigré, ailleurs, en se comportant comme un immigré devrait se comporter, c’est à dire en faisant honneur à son pays d’accueil.

    C’est une façon de montrer par l’exemple, et sans rien dire, aux zimigri et aux Robin de France, d’Europe et d’ailleurs, ce que devrait être leur attitude et leur comportement.

    Tant qu’à être envahi chez soi et trahi par ses propres dirigeants, tant qu’à se faire voler son pays, eh bien autant passer de l’autre côté de la barrière, devenir immigré soi-même dans le pays de son choix, recommencer à zéro, et témoigner du génie occidental, une fois de plus, en démontrant les bienfaits de la colonisation.

    Quand elle est conduite par des colonisateurs dignes d’estime.

  30. Nous ne plaçons pas l’honneur, la dignité et le retentissement de ce pays au même endroit, je l’étalonne aux messages humanistes, de justice et de tolérance, vous à sa conservation jalouse, et à l’argent, valeurs qui n’ont aucune singularité par rapport au monde.
    Ce ne serait pas si grave si vous n’ajoutiez pas racisme et xénophobie, c’est pour moi rédhibitoire!

    • @ xylo robinet
      l’étalonnage du pays aux grandes valeurs de justice,tolérance et humanisme me fait penser aux valeurs chrétiennes précisémment
      ces valeurs qui ,sur le plan personnel n’ont ou n’auront plus court ,mais qui continueront à être revendiquées par toute une caste qui en vit , et immenssément mieux que ses promoteurs initiaux , le clergé chrétien d’antan
      et lorsqu’on dit « infiniment mieux » c’est rester loin de la vérité
      très loin même
      mais vous avez l’habitude du canada dry de l’édulcoré de l’ersatz
      lorsque sur un autre fil , ali vous propose d’héberger gratuitement un sanpapié , vous dites « j’ai déjà donné ! » ; édulcoration du sentiment/obligation miséricordieux envers l’autre
      lorsqu’on vous pointe du doigt les difficultés des autochtones -les souchards- vous édulcorez leur malheur en déblattérant sur l’étranger que vous pourriez sauver si , d’aventure il se trouvait ensanglanté au détour d’un virage
      vous niez être un bobo , mais vous êtes de la même farine ; on pose un palmier en pot et on déverse un camion de sable sur les bords de seine et , comme eux , vous vous extasiez devant la plage
      on vous montre un épiderme un peu basané et vous voyez une victime
      on vous montre un leucoderme , et vous voyez un bourreau
      si c’est un leucoderme vétu presque correctement , c’est un profiteur ou un bourge ou un kapitalisse
      vous êtes si prévisible que ça en devient lassant

  31. j’hallucine…

  32. « je l’étalonne aux messages humanistes, de justice et de tolérance ».

    Des messages.
    Du bruit.
    Au sens information. Vous jaugez à la quantité de bruit produite.

    L’explication parfaite.


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